C'est comme s'il était interdit à la première république noire d'avoir une semaine de tranquillité. En effet ce pays de la Caraïbe, s'arrange toujours pour avoir un mal qui le ronge. On n’en finit jamais avec ses lots de difficultés, toujours quelque chose pour rendre la vie plus difficile qu'elle l’est déjà. Une grande partie des haïtiens crépissent dans la crasse, la misère la plus abjecte.
Le citoyen haïtien doit faire face au jour le jour à un éventail de problème comme l'insécurité publique, l'hyperinflation, menaces capricieuses de la météo, crise pandémique, l'embouteillage, le black-out, manifestations...
Si les gens croyaient à une accalmie avec l'accord de paix du groupe G9. C'est le tour d'une grave pénurie d'essence, spécialement le diesel, qui vient mettre fin aux soulagements pressentis. Les stations de services n'en ont plus d'essence pour desservir la population. Ce qui provoque beaucoup de panique dans les transports en commun, les prix des trajets ont rapidement grimpés, et pour certains circuits de 200%.
Le dimanche 19 juillet, le DG de la BMPAD a annoncé qu'une cargaison de plus de 200 barils de diesel était en route et elle devait arriver en mardi. Une des rares promesses qui soit tenue. Si l’on peut constater évidemment la disponibilité de l’essence dans les pompes, le trafic en commun nous en dit toute autre chose.
En effet, le nombre de véhicules dans le trafic est diminué, et le prix des circuits reste à la hausse. Un prix qui a été augmenté arbitrairement par les chauffeurs. Que ce soit avec du diesel ou de la gazoline, aucune considération n’est faite. Alors que le service de la circulation ferme ses yeux et sa bouche sur ladite situation, passagers et chauffeurs s’engueulent tous les jours pour le prix des courses.
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26/07/20 0 371 2
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