Une société mal considérée à travers ses ressources humaines aura toujours une réciprocité à travers ses diversités institutionnelles. Ainsi donc, l'humain placé au centre pour dominer en dépit de l'évolution est un être fragile et exceptionnel si ce dernier retrouve sa considération des droits et devoirs, s'il ne se laisse pas guider par les mauvaises intentions pour devenir nuisible dans la communauté.
Dans le cas contraire, présence de pauvreté ou extrême, sous-alimentation, mauvaise qualité d'éducation ou plutôt privation, chômage, non-respect des droits, mauvaise répartition des richesses même de la communauté, crée donc frustration et accède plus vite l'humain sur le site de détention.
Parmi les Pays de l'Amérique latine, les prisons haïtiennes sont les plus surpeuplées. En 2015 la MINUSTAH (Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en Haïti) écrivait en rapport que le taux d'occupation était de 804% à raison de 2.25mètres par une quantité de détenu, loin de respecter les normes internationales qui fixe la surface minimale à 4,54mètres carré.
Souffrants, malades, mal nourris, la conjoncture actuelle ne fait qu'empirer cette situation précaire à travers des manques causées par les blocages et entrave la situation mortelle en prison.
Mener sa vie de prison en Haïti que ce soient homme, femme et enfant demande des bras de fer.
Il arrive dans ces sociétés pauvres que les responsables visionnent en prime, la construction des prisons que des infrastructures pouvant améliorer les conditions humaines qui pourraient leurs faire éviter le lieu, ici dit pire qu'enfer.
Rédactrice - Economiste
27/11/19 0 382 0
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