Ces derniers jours, il semblerait que nos politiciens soient dans le viseur des pirates informatiques. Seulement quelques jours après que le compte Twitter de Martine Moïse soit piraté, c’est au tour de la partie adverse de payer les frais en la personne de Jean Charles Moïse.

L’ancien Sénateur, Jean Charles Moïse a déclaré que son téléphone a été récemment piraté, et qu’une autre personne se sert de son numéro à sa place.

«Konpatriyòt mwen yo, si nou pa tande m se pa silans mwen fè, se telefòn mwen ki pirate. Lòt moun ap reponn sou nimewo m pandan tout kontak mwen disparèt. An atandan pwoblèm nan rezoud, kontinye voye konsèy sou paj ofisyèl PPPD, m ap li e m ap reponn. Ansanm nou pwale jiskobou!», a ainsi déclaré le leader du Parti Politique Pitit Desalin.

Quel est donc ce groupe de hacker qui s’en prend aux personnages public haïtiens ? Est-ce là une nouvelle forme de lutte dans le système des revendications politiques ? Si tout cela est bien vrai, il serait préférable que les victimes s’intéressent un peu plus à leur sécurité informatique, quand on sait que la justice haïtienne ne prévoit déjà aucune peine contre les cyber-crimes.