L’éditorial : Notre AMERICAN DREAM à nous

Bien avant l’ère de l’internet, la télévision avait ce mérite d’apporter sur nos petits écrans ce monde d’ailleurs, tant rêvé, tant vanté. Entendre parler d’Eldorado est une chose, et la voir de nos propres yeux en est une autre. Et la télévision nous gavait de cet Eldorado-là : films – documentaire – vidéos clips – reportages – dessins animés…

Qui étions-nous pour ne pas croire, non, pour ne pas vouloir être grand bénéficiaire du rêve américain, tel qu’il nous était présenté à la télévision ?

Et avec internet, on a vu le monde à notre portée en un clic. Dès lors, on peut voir ce qu’avant on ne pouvait même pas imaginer. Et bien sûr, on a appris à comprendre que le monde n’était pas que beauté, qu’il y avait ces non-dits que la télé ne nous montrait pas.

Mais on ne pouvait s’empêcher de continuer à croire à ce rêve longtemps espéré. D’ailleurs nous avons perdu cette capacité de rêver du terroir. On pouvait toujours se faire des illusions, parfois illusions et rêves se comportant de manière fort étrange.

Le concept national le plus réussi qu’on puisse évoquer c’est . Depuis c’est le grand silence, on n’a pas cessé de voir défiler des décideurs et on a oublié l’art de rêver en grandeur et faute de quoi, on a prêté foi au discours qui semblait répondre à notre besoin d’être, de mieux être, de ne pas disparaitre.

Les récents événements survenus au pays des merveilles rappellent à plus d’un que même au pays de rêves, il n’y a pas que de bonne fées, que le chemin du dieu vert peut être aussi un calvaire et que surtout le rêve américain n’exclut en rien un rêve haïtien.

Par souci de ne pas couper le sommeil à plus d’un, on va le formuler comme suit : .

Pierre Abdias JULES

Rédacteur

03/06/20 0 368 11

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