Même si le marché haïtien ne souhaite pas la bienvenue à ceux qui ont le rêve de cœur d'entreprendre, mais ce qui fait grandir un marché c'est le flux d'activité fructueuse, de création d'emploi, et ceux qui prennent risques pour une entrée future sont appelés roi en cette matière. Mentionner l'idée en premier lieu, voyons ce que les jeunes haïtiens pensent.
Il s'agit d'un sondage réalisé sur des étudiants d'universités privée et publique de la capitale, lieu de forte concentration humaine donnant l'image de cette réflexion. Sur chaque groupe de 10 étudiants interrogés, 7 désirent après leurs études créer leurs propres activités afin d'obtenir le champ libre.
Un champ libre rêvé afin d'échapper aux impératives de l'autre, même qu'en étant autonome les impératives des clients et associés ne seront pas échappées. Une autonomie de rémunération, faire de l'argent, prendre des ailes et surtout se satisfaire. Telles sont les nombreuses réponses de ces étudiants. D'autres ont mis phase sur les barrières comme le manque de liquidité.
Dès la première période, si on n'a pas un fond d'appui comme une rémunération d'une autre source, l'appui financier d'un conjoint ou d'un proche, on risque de faire le bas quel que soit le secteur. La politique en Haïti tient gorge d'activité en période de trouble, tout cas est dit possible (pillage, incendie, casse etc…). Il y a une manque d'accompagnement des services publics, même s'il y'a manifestation de volonté de bien payer ses taxes, la peur d'échouer sur le marché.
Et bien que ce soit en éducation, dans le commerce, la médecine, après l'obtention de la formation voir la spécialisation, la plupart des jeunes haïtiens chérissent l'idée d'autonomie activiste tout en voulant faire face à ce défi. L'écrire en est un, mais la conception des acteurs dans leurs comportements en est autre, surtout quand la nature en elle-même fait grâce à une économie précaire comme la nôtre.
Rédactrice - Economiste
10/12/19 0 384 0
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