La nouvelle conjoncture qui sévit depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19 n’a pas manqué de bouleverser notre cadre de vie. En effet, partout sur le globe, les diverses sociétés très affectées et même celles qui le sont à des degrés moindres se sont vues contraintes d’adopter de nouvelles mesures visant à lutter contre cette nouvelle maladie.
Comme dans toutes transitions, les retombées ne sont plus à énumérer, elles sont multiples, complexes, angoissantes voire dérangeantes…
Partant de la réalité de chez-nous où les conditions de vie étaient déjà des plus alarmantes, le Covid-19 ne saurait avoir d’autres interprétations qu’un mal de plus dont nous aurions aimé pouvoir nous en passer, car légions étaient ceux qui nous ont frappé, nous guettent encore ou se dessinent à nos horizons combien assourdis bien avant l’air du coronavirus 2019.
Grande est cette tentation de dire : « Qu’à quelque chose malheur est bon », mais prudence obligée. Car de nos précédents malheurs, très peu de leçons ont été tirées, pour ne pas dire pas du tout, du moins individuellement peut-être, mais dans le collectif, nous en sommes loin d’être de bons élèves.
Sortir des sentiers battus pour pouvoir encore continuer à cheminer, pour mieux s’adapter, s’ajuster et s’aligner en conformité avec ce monde en mutation.
Il en va de soi, que cela revient à chaque individu, de manière distincte, de définir ses meilleures stratégies, pour mieux contrer la vague, n’empêche que se murer dans la nostalgie de ce qui n’est plus ou ne sera plus est loin d’être la plus réaliste des approches.
Sortir des sentiers battus peut sembler bien difficile, pour certains voir risquer, et dire que nos chemins sont scabreux. Pourquoi ne pas tenter un renouveau, comme réinventer nos pas, nos vies, et notre histoire moderne. Qui sait ?
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04/05/20 0 360 8
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