Si chez certains peuples notamment en Occident la tradition DOT s'efface, en Afrique, cette dernière reste courante. Cette vieille tradition partant du principe biblique selon lequel l'homme mangera à la sueur de son front, il existe une compensation à verser à la famille de la future épouse afin d'acquérir sa femme.

Pour pouvoir entrer dans les droits matrimoniaux de la belle-famille (celle de l'épouse) le jeune homme en quête de demande apporte ses biens (argents, animaux, boissons..) forme de contrepartie du départ de la fille.

Certains disent que c'est comme le prix d'achat de la femme, et cette tradition fait plein de débat sur le continent. Dans certains couples, les maris volent pour répondre à cette obligation, de l'autre côté la jeune femme tourne en demande ou pique des biens de son père pour aider son futur époux à payer les biens exigés aux parents de la fille.

Et encore ça pose problème en question de divorce où le mari à titre de rappel cite les conditions d'obtention de ce mariage et demande ces biens en retour pour accepter le divorce de la femme.

Certains restent en soi-même par manque de moyen à faire face à cette tradition exigiblement appréciée par certains parents de fille en Afrique. Cela n'empêche qu'il y ait quelques générations qui fuient la tradition DOT en s'optant pour un mariage diaspora. Et pourtant tas de femmes d'Afrique sont fières et d'autres non.

Une cérémonie réunissant les deux familles en présentation des présents coûtant parfois trop cher. Mais côté femme les parents témoignent « si j'ai fait de ma fille ce qu'elle est aujourd'hui, je dois voir l'objet valeur de mes efforts ». Il est question de prix et du type femme.

Peut-on encore se demander si les objets de la DOT valent le gain d'une quelconque femme d'Afrique ou d’ailleurs?