Cela fait déjà un bon moment depuis que les tampons sont entrés dans notre société en vue d’exterminer les serviettes hygiéniques. Contrairement aux serviettes habituelles, les tampons sont insérés dans le corps. Et certaines femmes les préfèrent de loin. Sauf qu’ils ne sont pas sans danger, et même potentiellement mortels.

C’est le cas d’une jeune belge de 17 ans, au nom de Maëlle, qui alerte le web sur ce sujet. Elle est victime du syndrome du choc toxique, qui est une complication liée à une infection se développant à partir de la souche staphylocoque doré.

Fièvre, nausées puis vomissements ont été les premiers symptômes ressentis en lundi soir. On a cru à une grippe gastro-intestinale. Le lendemain, le cas s’en est aggravé avec des troubles de la vue et une tension très faible de 5.3. Ses parents ont dû appeler une ambulance pour un transfert à l’hôpital. Mais le diagnostic reste inchangé.

Ce n’est qu’un peu plus tard, aux soins intensifs d’un autre hôpital, que le bon diagnostic fut posé. Mais trop tard pour un traitement adéquat, l’adolescente est morte en moins de 48 heures, le mardi 9 janvier.

Le syndrome du choc toxique est dû au staphylocoque doré. Son apparition dans le vagin pourrait être une conséquence des produits chimiques dans les tampons. Et comme le précisent les fabricants de tampons dans les notices, les premiers signes de ce syndrome ressemblent à ceux de la grippe. D’autres signes peuvent s’en suivre comme vomissements, diarrhées, éruption cutanée, vertiges, évanouissement… Et dans ce cas, consultez au plus rapide un médecin.

Alors, dans le cas d’une utilisation, vous êtes bien prévenu, soyez donc prudent !